L’interprétation : les notions essentielles à connaître

Temps de lecture : 4 min 

Il semble parfois difficile de définir clairement l’interprétation, souvent confondue avec la traduction, avouons que la frontière est mince. Bien plus utilisée qu’on ne le pense, notre article vous dévoile tout ce que vous devez savoir sur l’interprétation.  

La différence entre l’interprétation et la traduction  

L’interprétation est souvent une discipline que l’on confond avec la traduction. La première consiste à restituer un discours oral d’une langue source vers une langue cible (par exemple de l’anglais vers le français). La langue cible est censée être la langue maternelle de l’interprète. Tandis que la traduction est le fait de reformuler un document écrit d’une langue source vers une langue cible.  

Les points entre l’interprétation et la traduction  

Les deux disciplines reposent sur le principe de transfert d’un contenu disponible dans une langue vers une autre langue. Le transfert se fait (presque) toujours vers la langue maternelle, qu’il faut maîtriser parfaitement en plus d’une langue étrangère. Il est également nécessaire d’avoir des connaissances approfondies dans le domaine dont il est question (médical, économique, juridique…).  

Les principales méthodes d’interprétation 

L’interprétation se décline sous plusieurs formes, voici les principales : 

  1. L’interprétation simultanée, autrement dit “interprétation de conférence”  

L’interprète doit restituer le discours en même temps que le conférencier. L’auditoire a donc accès aux informations en temps réel, il s’agit de la forme la plus répandue. Il doit faire preuve de rapidité, ce qui conduit souvent à une interprétation littéraire. Elle est notamment utilisée lors de conférences, de visites guidées, de réunions professionnelles. L’interprète est installé dans une cabine insonorisée, de laquelle il aperçoit le conférencier. Le public est équipé d’un casque connecté au micro de l’interprète.  

  1. L’interprétation consécutive 

Le conférencier parle, il fait ensuite une pause, l’interprète restitue alors les informations dans la langue cible. Il a le temps d’assimiler les informations clés et de se préparer avant de les restituer oralement ; il doit être concis, clair et garder le sens général du discours. Il peut être à côté du conférencier ou également dans une cabine.  

  1. L’interprétation judiciaire  

Il s’agit ici, d’interprète dans le domaine judiciaire. Lors de la résolution d’une affaire judiciaire ou lors d’un interrogatoire, il est parfois nécessaire d’avoir un interprète entre l’accusé, le client, la victime et les services de l’autorité. Par ailleurs, soulignons le fait que le droit à une interprétation devant les tribunaux est reconnu en Common Law depuis un siècle.  

Cette méthode d’interprétation judiciaire est de plus en plus utilisée car, en effet, on constate une hausse de la mixité linguistico-culturelle dans plusieurs pays, notamment au Canada.  

  1. L’interprétation de la langue des signes 

Il est nécessaire, pour les personnes malentendantes, d’avoir accès, en langue des signes, à des discours oraux. Pour ce faire, les interprètes langues des signes, doivent s’assurer de transmettre la bonne information. De plus en plus effectuée en simultané, elle est à l’origine proposée de manière consécutive afin de permettre à l’interprète d’assimiler le contenu.  

Notons qu’il y a des interprétations pour tous les domaines.  

Les qualités requises pour être un bon interprète  

Tout d’abord, il faut avoir un excellent niveau de maîtrise de sa langue maternelle. Il faut également maîtriser parfaitement deux langues étrangères minimum.  

Ensuite, il faut se spécialiser dans un domaine précis (technique, médical, juridique…) afin d’avoir des connaissances solides sur un sujet, de maîtriser la terminologie adaptée et d’avoir un point de vue professionnel sur le contenu.  

Par ailleurs, il est nécessaire d’être doté d’une grande capacité d’adaptation (être en veille constante quant aux évolutions du secteur, être informé des dernières actualités) ainsi qu’une aisance en communication orale (aptitude à gérer le stress, la pression, les imprévus…).  

L’interprète assermenté 

Également connu sous le nom d’expert traducteur-interprète, c’est un officier ministériel, habilité par le ministère des affaires étrangères.  

Il travaille en étroite collaboration avec la justice, la police, les services de douanes, la gendarmerie. Il est sollicité pendant une garde à vue, un interrogatoire, une enquête, une écoute téléphonique, ou encore au cours d’une audience.  

Pour devenir un interprète assermenté, il faut : 

  1. Être un interprète professionnel 
  1. Acquérir de l’expérience professionnelle  
  1. Postuler auprès du Procureur de la République 
  1. Prêter serment 

L’interprétation est différente de la traduction, les deux notions restent néanmoins très proches. Elles doivent être réalisées par des professionnels expérimentés.  

Chez Intertranslations, nous proposons des services d’interprétariat (en simultané ou consécutif) réalisés par des professionnels. Notre équipe est composée d’interprètes spécialisés dans un domaine précis, avec plusieurs années d’expérience afin de vous assurer un service d’interprétation de qualité supérieure pour répondre à vos exigences.  

Contactez-nous pour toute demande de devis, ou d’informations complémentaires.   

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